La rentrée dans la saison cycliste belge s’effectuera le week-end des 27 et 28 février à l’occasion des traditionnels Omloop Het Nieuwsblad et Kuurne-Brussel-Kuurne. Dimitri Peyskens sera un des éléments importants de l’équipe Bingoal-WB. Il a préparé les Flandriennes dans le sud de la France et est au point pour en découdre, samedi et dimanche, dans les « bergen ». (Photo Eddy De Bie)
Dimitri Peyskens. « Je vais enchaîner les courses d’ouverture en Belgique. Je n’ai certes qu’une seule course, le GP La Marseillaise, dans les jambes, mais j’ai à mon actif deux bonnes semaines d’entraînement en France. La condition est là, j’ai fait beaucoup de kilomètres, de dénivelé, d’intensité. Je vais devoir décliner tout cela en course. Je pense néanmoins que ce sera un peu spécial pour moi car je n’ai plus roulé dans un peloton depuis un mois, mais je suis confiant. Nous avons effectué une bonne reconnaissance en équipe sur les routes du Nieuwsblad où j’ai retrouvé les pavés. J’enchaînerai dimanche avec Kuurne qui est une course d’usure, ce qui me convient bien. Je devrais aussi disputer le GP Samyn (2/03), après quoi je repartirai sur un boc d’entraînement pour préparer les classiques. »
L’équipe. « Nous avons un début de saison très positif. On avait déjà vu au cours du stage en Espagne que tout le monde avait déjà un bon niveau. Nous avons déjà une première victoire avec Timothy Dupont à Bessèges: ça fait du bien et ça relâche le stress, nous pouvons courir plus libérés. »
Classiques. « Je travaille beaucoup en vue de la période des classiques. Des courses comme la Flèche brabançonne, l’Amstel Gold Race me conviennent très bien et sont donc des objectifs. »
Nieuwsblad. « C’est la première classique belge et tout le monde a envie de courir et de se montrer. Les coureurs ont faim et ça s’est déjà vu dans les courses du début de saison où ça roulait très vite. Je pense que le Nieuwsblad sera une très belle course cette année. Pour Bingoal-WB, la mission première sera de prendre l’échappée, ce qui est toujours important pour notre visibilité. Dans la finale, les jambes parleront. Nous ferons tout pour en être. »