La roue tourne vers Roubaix

Ludovic Robeet a disputé l’Eurométropole Tour, le 29 septembre, en guise de dernière mise en jambes pour Paris-Roubaix qu’il dispute pour la 2e fois le 3 octobre. Il a gardé un souvenir poignant de sa première prestation en 2018 (73e), dans l’échappée sur les pavés du Nord, en compagnie du regretté Jimmy Duquennoy (56e).

Ludovic Robeet. « Nous serons motivés pour l’Eurométropole Tour. En ce qui me concerne, la course hainuyère me servira surtout à refaire un peu de rythme à quatre jours de Paris-Roubaix. La partie finale, avec les monts du Pays des Collines et le circuit final avec les passages dans le Mont Saint-Aubert, me sera utile pour travailler sur la force en vue des pavés. Certains coureurs de l’équipe comme Laurenz Rex, Tom Paquot, Arjen Livyns, ont également disputé l’Eurométropole Tour avant Roubaix. » L’équipe Bingoal Pauwels Sauces WB dans l’Enfer du Nord est complétée par Jonas Castrique, Tom Wirtgen et Timothy Dupont., qui est, avec Ludovic Robeet, le seul de noscoureurs à déjà avoir disputé la classique française.

Paris-Roubaix. « Pour moi, Paris-Roubaix 2021 sera un moment d’émotion. Ce sera le souvenir de mon échappée avec Jimmy Duquennoy en 2018, une très longue échappée dans le groupe de tête, dans les secteurs pavés. Ce sera très particulier d’y repenser. En même temps, c’était une course tellement dure que les sentiments vont aller dans tous les sens. Nous avons reconnu les pavés du Nord quelques jours après la Port Epic (7e) et le GP de Denain où il y avait quelques  secteurs pavés. J’en serai à ma deuxième expérience dans les pavés du Nord. Si j’ai une opportunité, je prendrai l’échappée, bien sûr. Mais je sais que, depuis 2018, je suis plus fort, j’ai plus d’expérience sur les parcours flandriens, j’ai pu travailler la course en amont. Tout cela grâce à mon équipe et à la formation qu’elle me procure. Je vais donc aborder Paris-Roubaix différemment qu’en 2018. Il reste, évidemment, le facteur chance. Mais ça c’est pour tout le monde. Il faut que tout s’aligne bien. Je me souviens qu’après ma première expérience à Roubaix, j’avais dit ‘plus jamais’, avec des douleurs partout, en pleurs. Mais, aujourd’hui, j’ai une envie folle d’y être. Je veux aussi ajouter que, depuis le championnat de Belgique, j’ai pu engranger de la fraîcheur, ce qui est un atout: je n’ai pas eu de course pendant un mois, j’ai ensuite eu des problèmes consécutifs au vaccin anti-covid, je me suis, après cela, cassé un doigt dans un chute à l’entraînement. Après deux mois sans dossard, je me suis refixé un objectif qui est Roubaix et on l’a préparé à fond avec le coach de l’équipe, Christophe Prémont. Donc, motivé! »

 

Résultat de l’Eurométropole Tour et sélection pour Paris-Roubaix