« Je garde un œil attentif sur nos néopros »

Dimitri Peyskens (29) entre en 2021 dans la 5e saison au sein de Bingoal-WB. Le capitaine de route bruxellois avait terminé sa saison 2020 sur une chute au Tour des Flandres, à 50 kilomètres de l’arrivée, alors qu’il évoluait dans le groupe des 6 hommes de tête. 13e du championnat de Belgique 2020, 17e du Trofeo Matteotti, Dimitri Peyskens entend jouer sa carte en 2021, tout en mettant son expérience au service des jeunes pros de l’équipe.

Dimitri Peyskens. « J’en suis à ma 5e saison chez Bingoal-WB en 2021. Preuve que le management me fait confiance et je l’en remercie. J’ai des ambitions personnelles cette saison mais je serai davantage dans le rôle de capitaine de route pour nos néopros. Je suis toujours prêt à répondre à leurs questions. Personnellement, mon objectif, légitime, est de gagner une course. Et pour ce faire, le meilleur scénario pour moi est d’être dans un groupe d’échappée et de sortir en solitaire en vue de l’arrivée. C’était, du moins, ma technique chez les jeunes. Mais il faut l’opportunité car gagner une course reste très difficile. Nous travaillons pour être en forme au GP La Marseillaise (31/01) où je m’étais classé 18e l’an dernier. On ne sait toutefois pas si la course aura bien lieu. Croisons les doigts. Je devrais enchaîner avec le Tour du Haut-Var et le Omloop Het Nieuwsblad. »

Dans l’inconnu. « La saison 2021 sera lancée sur des bases incertaines, en raison de la crise sanitaire. Il est difficile de planifier les courses, les entraînements… Nous avons en tout cas travaillé comme si tout devait se passer normalement. Le stage d’équipe à Altea s’est très bien passé. Nous avons peaufiné les derniers détails. Je me sens certes un peu moins en forme que ces dernières années, mais j’ai souvent été en forme un peu trop tôt. Je ne suis donc pas inquiet. Si, d’aventure le GP La Marseillaise était annulée, il faudrait adapter en fonction de l’évolution du calendrier. Mais tout le monde est dans le même bain. »

Classiques. « Le Tour des Flandres est une des plus grandes classiques du monde. Un de mes meilleurs moments sur le vélo a été le premier passage de la Kwaremont en 2018: j’étais dans l’échappée, mes oreilles sifflaient avec les encouragements de l’énorme foule de fans. L’an dernier, j’étais aussi dans l’échappée, mais il n’y avait pas de public. Sentiment bizarre. Je dirai, par ailleurs, que Liège-Bastogne-Liège reste ma classique préférée, avec le Flèche Brabançonne. Je pense donc qu’on peut être un coureur à la fois de Flandriennes et d’Ardennaises. »