Rouleur de classiques

Ceriel Desal entre dans sa période de prédilection. Les classiques flandriennes, avec leurs pavés, leurs bosses, sont ses courses préférées. Il a apprécié les reconnaissances de Paris-Roubaix et du Tour des Flandres, malgré des conditions météo délicates. Notre coureur, qui s’est montré en échappée au récent Ronde van Drenthe, veut faire monter son niveau de forme en vue des grands moments du printemps.

Je suis un rouleur, comme mon cousin et co-équipier Guillaume Van Keirsbulck. Je suis très fort sur des terrains plats et roulants. Je suis un vrai coureur de classiques. Mais j’apprécie aussi la deuxième partie de la saison, avec des rendez-vous comme le Tour de Wallonie, le Tour of Leuven, le Circuit franco-belge, autant de courses que j’ai découvertes l’an dernier.

Ceriel Desal. « J’ai apprécié les reconnaissances de Roubaix et du Ronde, même si nous n’avons pas eu beaucoup de chance avec la météo. Les pavés de l’Enfer du Nord étaient mouillés et gras, il fallait donc être prudent. J’espère qu’ils seront dans un meilleur état le jour de la course, le 9 avril. Mais je suis satisfait de notre « reco », nous avons pu tester nos roues Ursus et différents types de pneus Hutchinson ainsi que différentes pressions. Nous sommes donc techniquement prêts. J’apprécie particulièrement Paris-Roubaix où j’ai roulé en deuxième année chez les espoirs. Je suis un coureur de pavés et j’espère pouvoir m’exprimer sur ce terrain le plus souvent possible dans les semaines qui viennent. J’ai bien commencé la saison au Saudi Tour et au Tour d’Oman, deux épreuves qui m’ont servi à peaufiner ma condition. Malheureusement, j’ai souffert de la grippe pendant dix jours après Oman et je n’ai pas pu participer au week-end d’ouverture. J’ai repris au GP Monseré, après une petite semaine d’entraînement. Ma forme est désormais bien là pour enchaîner le récent Ronde van Drenthe avec la Nokere Koerse et le GP de Denain, et avant d’attaquer les gros morceaux du programme flandrien. Je veux être acteur dans toutes les courses que je vais disputer, attaquer, jouer ma carte si l’occasion se présente dans des courses d’un niveau inférieur au Ronde et à Roubaix. »