Karl-Patrick Lauk fait partie des nouveaux coureurs engagés au sein de Bingoal Pauwels Sauces WB en 2022. L’Estonien de 25 ans, qui maîtrise parfaitement le français, a signé son premier contrat professionnel au sein de notre équipe après deux années dans les rangs de la Team Pro Immo Nicolas Roux et après ses saisons chez Groupama-FDJ Développement, chez Fortuneo-Samsic et un stage chez Astana (2017). Il s’est notamment imposé au Tour d’Estonie, au GP de Nogent, il s’est classé 2e du Baltic Chain Tour, deux fois 2e de son championnat national. Il a représenté son pays au championnat d’Europe de Plouay en 2020. En 2021, il s’est classé 5e de l’étape de Saint-Maurice l’Exil au Rhône Alpe Isère Tour, après une échappée de 170 kilomètres. Après l’Etoile de Bessèges où il a lancé sa saison, il enchaîne avec le Tour d’Antalya dans un rôle de fer de lance de Bingoal Pauwels Sauces WB. Il s’est classé 3e de la première étape.
Karl-Patrick Lauk. « Je suis né sur la plus grande île d’Estonie, Saaremaa. J’ai passé six ans en France, dans plusieurs équipes, et cela m’a permis d’apprendre le français, avec un livre d’abord, avec mes coéquipiers ensuite. J’ai commencé ma carrière cycliste chez les jeunes, mon père (Andres) était aussi coureur, il a arrêté à 36 ans, en 2001. Il n’a jamais roulé chez les pros, mais il était très bon, notamment au sprint, il est de la génération de Jaan Kirsipuu. Pour ma part, j’ai passé une belle saison 2017 en tant que stagiaire chez Astana, j’avais notamment disputé l’Arctic Race; j’ai été déçu de ne pas être repris dans le groupe des pros… mais j’étais encore jeune, c’est vrai. J’ai progressé à mon rythme: je me souviens que Kirsipuu est devenu pro à 27 ans et il a gagné des dizaines de courses. Je suis pro depuis cette année et j’ai tout juste 25 ans. Je peux donc continuer à évoluer. »
Evolution. « Je suis encore jeune et je ne veux pas me définir comme coureur. Je pense que je pourrai le faire à la fin de ma carrière. J’ai appris à sprinter, même dans une montée, j’aime bien le chrono, j’aime aussi sortir seul… Dans tous les cas je donne toujours le meilleur de moi-même, je sais travailler très dur. Je progresse chaque année. »
Homme à tout faire. « Le but c’est de gagner, j’aime tous les domaines, je pense pouvoir jouer ma carte partout, sauf peut-être dans un col que je ne passerai jamais comme un coureur de 60 kilos. Mais un sprinter, un coureur moderne doit savoir passer des bosses. »
Flandriennes. « Bessèges était une course dure pour ma rentrée. Je me suis mis au service de l’équipe, je n’ai aucun problème avec cela. Je dois encore pointer mes objectifs. Je suis déjà très attentif aux courses flandriennes. »
Sélection et résultats – Tour d’Antalya