Après sa première Flèche Wallonne, où il s’est montré à son avantage dans le Mur de Huy, notre néo-pro Laurens Huys s’attaque à sa première « Doyenne », dimanche, avec la motivation réaliste de faire un pas supplémentaire dans sa progression.
Laurens Huys. « J’ai participé mercredi à ma première Flèche Wallonne et j’étais content d’encore être dans le bon groupe dans la finale. J’étais toutefois un peu trop loin quand les coureurs de tête sont entrés dans le Mur de Huy. J’ai tout donné dans cette difficulté. Je termine 33e de cette course du niveau mondial. Pour une première, c’est satisfaisant. Cela confirme ma progression de la saison 2020. Je ne pouvais pas imaginer mieux pour cette première saison dans le peloton professionnel, une saison particulière comme on le sait. Je pense avoir progressé dans plusieurs domaines, notamment dans les arrivées au sommet, comme ma 10e place au Col d’Eze, lors du Tour des Alpes Maritimes et du Var. Un des plus beaux moments de la saison pour moi. Il me reste à déterminer, au fil de mon évolution, si je suis meilleur en haute montagne que dans les courses ardennaises. »
La Doyenne, 257 km. « Je veux d’abord vivre cette course de statut mondial pour la première fois, voir jusqu’où je peux aller au meilleur niveau dans les kilomètres. Je veux rester réaliste en tout cas, ce sera la plus longue course de ma jeune carrière. Le plus important est de gagner en expérience. Je participerai ensuite, mercredi, à la Flèche Brabançonne: la course sera disputée sur mes routes d’entraînement et dans les bosses que je connais. C’était donc mon souhait de disputer cette épreuve. »