Ludovic Robeet livrera sa dernière course de la période des classiques printanières dimanche à l’occasion de Paris-Roubaix. Notre baroudeur, qui fut très actif dans la longue échappée de la Flèche brabançonne, voit dans l’Enfer du Nord son terrain d’expression favori. Les pavés conviennent à son grand gabarit. Il avait été membre de l’échappée avec le regretté Jimmy Duquennoy lors de sa première participation roubaisienne en 2018. Pour notre coureur brabançon, Paris-Roubaix sera le point d’orgue d’une longue saison de classiques printanières avant un période de repos et un retour au peloton aux Quatre Jours de Dunkerque.
Ludovic Robeet. “J’ai été content de ma prestation à la Flèche brabançonne, après avoir été actif, très vite, dans l’échappée de trois coureurs. La course a été délicate car le parcours était très glissant. Je peux regretter que le peloton ne nous ait pas laissé un avantage de plus de quatre minutes, c’est le cas depuis le début de la saison. Mais les enjeux sont là pour tout le monde et le niveau des courses est très élevé. J’en étais à ma deuxième échappée du printemps après celle de Gand-Wevelgem, où j’avais crevé. Cette échappée à la Flèche brabançonne a été une bonne répétition pour moi en vue de Paris-Roubaix. Je suis en forme pour l’Enfer du Nord.”
Reco. « Nous avons reconnu les pavés de Roubaix après le GP de l’Escaut. Le parcours était sec mais très venteux ce jour-là. Cette reco est toujours essentielle. »
La course. « Si je peux aller dans l’échappée, je la prendrai mais, au-delà de cela, je pense que j’ai les capacités pour aller loin dans Paris-Roubaix. C’est une course qui me convient parfaitement. Le parcours ne monte pas trop, c’est une course à l’usure, qui ne se joue pas sur l’explosivité. C’est donc dans mes cordes. De plus, je sors d’une grosse campagne de classiques en très bonne condition. C’est donc un bon signe. »
Arenberg. « On peut avoir des problèmes dans tous les secteurs de Paris-Roubaix mais la Trouée d’Arenberg est le secteur le plus terrible, c’est là que les risques de crever sont les plus grands. Dans l’absolu, aussi, la chance joue un grand rôle dans cette course. Côté matériel, nous serons notamment équipés de pneus plus larges. »
Dunkerque. « Après Roubaix, je ferai une coupure de quelques jours avant de me lancer dans la deuxième partie du printemps avec les Quatre Jours de Dunkerque et le Tro Bro Léon, une course qui est aussi à ma mesure. »