Alexis Guérin porte son premier dossard en tant que coureur de Bingoal WB à l’occasion de la Tropicale Amissa Bongo (23-29/01). Le coureur français originaire de Pau veut peaufiner sa condition au Gabon et bien travailler pour les sprinters de notre équipe, Alexander Salby et Karl-Patrick Lauk, notamment. Le grimpeur va profiter d’un programme printanier à sa mesure, qui nourrit son envie de « marquer » pour l’équipe, dès le début de saison. Son regard est déjà tourné vers les classiques ardennaises.
Je commence la saison avec grand enthousiasme, avec un groupe au sein duquel chacun a sa place, se sent bien, où tout le monde a la même idée de faire gagner l’équipe.
Alexis Guérin. « J’ai passé un excellent hiver, sans pépin physique et je prêt pour me lancer dans la saison 2023 dans le cadre de la Tropicale Amissa Bongo. Je vais au Gabon pour travailler les derniers détails de ma condition et faire le lien avec l’équipe au niveau de la stratégie et de la collaboration en course. Je veux aider nos sprinters. L’idée est d’arriver déjà au début février avec une condition optimale. Après le Gabon, je disputerai le Tour d’Antalya, où il y aura déjà de belles choses à réaliser. Viendront ensuite le Tour du Haut-Var, la Drôme Classic et l’Ardèche Classic, le Trofeo Laigueglia en Italie. Je devrais enchaîner avec un petit stage en altitude avant de me lancer dans la semaine Coppi e Bartali, le Tour du Limbourg, le GP de la Sarthe. Les quatre grands moments de mon printemps viendront ensuite: la Flèche brabançonne, l’Amstel Gold Race, la Flèche wallonne et Liège-Bastogne-Liège. Je veux dès que possible donner la confiance à l’équipe autant qu’elle me la donne. A la fin 2023, je dirai que ma saison aura été réussie si j’ai gagné, si j’ai marqué un certain nombre de points UCI qui sont essentiels pour maintenir l’équipe en bonne position pour accéder aux courses du World Tour. Personnellement, j’ai plusieurs moments de la saison où je peux gagner mais je les garde dans un coin de ma tête pour éviter de me mettre de la pression. Je suis un coureur qui, quand il a atteint son niveau de forme, peut garder une constance par la suite avec un pic de forme là où il faut. Je commence donc la saison avec grand enthousiasme, avec un groupe au sein duquel chacun a sa place, se sent bien, où tout le monde a la même idée de faire gagner l’équipe. »