Ma façon de courir va évoluer

Après quatre saisons au sein de l’équipe belge du World Tour, Lotto-Soudal, Rémy Mertz réintègre en 2021 le groupe Bingoal-WB dont il a connu le noyau de Développement en 2014, 2015 et 2016.

Rémy Mertz. « La préparation se passe bien. J’ai fini la saison 2020 à la Vuelta, tard donc. Ce fut un programme un peu décalé par rapport aux coureurs qui n’ont pas disputé la course espagnole. J’ai donc repris l’entraînement un peu plus tard, en ayant perdu très peu en forme. Je suis donc revenu au niveau assez rapidement. Si tout se passe bien, nous pourrons lancer notre saison à la fin janvier. Je devrais commencer au GP La Marseillaise et à l’Etoile de Bessèges où le niveau sera déjà très élevé. Je devrais ensuite enchaîner avec Almeria, le Haut-Var, la Drôme Classic et Sud-Ardèche. Ce programme me convient bien, si tout a lieu bien sûr. Je n’ai jamais connu une saison où les courses d’ouverture étaient faciles . Les courses se jouent toutes à 100 %. Il y a toujours beaucoup d’enjeu. On s’entraîne pour être en top-condition et mon but est d’être constant pendant toute la saison. »

Nouveau rôle. « Mon rôle au sein de Bingoal-WB viendra naturellement, sans pression. La différence pour moi par rapport à Lotto-Soudal est le rôle d’équipier, les échappées que je n’aurai plus, ce qui me permettra d’économiser de l’énergie pour la mettre au service du résultat. Ce qui va me faire progresser. On n’a toutefois pas encore parler d’un rôle de leader pour moi avec le management. Je vais donc commencer la saison dans un autre état d’esprit, avec l’expérience en plus. Mais cela ne veut pas dire que les résultats seront faciles à atteindre. Il est toutefois très motivant, après quatre saisons sans réelles opportunités, d’avoir le soutien de l’équipe pour aller chercher le résultat. Mais je serai aussi au service des gars plus forts que moi dans l’équipe. Je pense aussi que nous avons les moyens de signer de bons résultats en équipe. »

Programme. « Je connais les classiques ardennaises, mais ça ne me dérangerait pas de disputer l’une ou l’autre Flandrienne, je suis un passe-partout. En Flandre, ça se joue sur le positionnement. En Ardennes, ça se joue sur l’usure. Je n’ai, par ailleurs, jamais couru en Coupe de France et je pense que ces courses pourraient me correspondre. »

Palmarès de Rémy