Les Flandres et surtout Roubaix

Tom Wirtgen a retrouvé toutes sensations après un hiver perturbé par une contamination au covid. Notre coureur a certes accusé un mois de retard dans sa préparation mais il a progressivement retrouvé la condition. Après un début de saison au Tour d’Antalya, à Kuurne-Brussel-Kuurne et au GP Monseré, il disputera le prochain Ronde van Drenthe avant de se plonger dans le programme flandrien. L’objectif principal du Luxembourgeois sera Paris-Roubaix, sa course de prédilection.

Tom Wirtgen. « J’ai été contaminé au covid avant le premier stage d’équipe en décembre. J’ai bien pris le temps de retrouver la santé et je pense que ça m’a beaucoup aidé à retrouver toutes mes sensations. Il ne fallait surtout pas brûler les étapes. J’ai bien recommencé au Tour d’Antalya où j’ai pu aider l’équipe. A Kuurne, où le niveau était très élevé, j’ai senti que je manquais encore de rythme. Le GP Monseré s’est très bien passé pour moi et, depuis cette course, je peux dire que ma saison est vraiment lancée sur de bons rails. J’ai peut-être perdu plus d’un mois dans la préparation à cause du covid mais c’est peut-être un mal pour un bien. Je n’ai pas pu disputer Bessèges ni le Nieuwsblad, par exemple, mais je serai plus frais pour aborder le programme flandrien dès la fin mars. Après le Tour de Drenthe, je disputerai la Nokere Koerse et le GP de Denain, ensuite, l’E3 et Gand-Wevelgem. Mon but principal, c’est Paris-Roubaix, je veux y être au sommet de ma forme.»

Ardennaises? « Non, je ne serai pas dans les classiques ardennaises. Je pourrais, au besoin, aider l’équipe au maximum sur l’Amstel Gold Race, qui n’est pas vraiment une Ardennaise… Elle n’a rien à voir avec Liège-Bastogne-Liège. »

Ronde? « J’espère être sélectionné. J’ai déjà disputé le Tour des Flandres deux fois, mais sans public. Ce serait fantastique de le courir avec toute la Belgique sur le bord des routes, ce que je n’ai donc jamais connu. »

Roubaix. « C’est ma course préférée. C’est comme une contre-la-montre de 260 bornes. On peut ne pas être bien placé au premier secteur pavé et quand même revenir dans le coup plus tard. Il faut toujours continuer à pédaler, on ne sait jamais ce qui peut arriver. Si on a les jambes, on est devant. C’est une course qui ne ment pas. Je l’ai déjà disputée deux fois, une fois avec les espoirs et une fois avec les pros. »

Après les classiques. « Je passerai une semaine plus légère avant de m’engager dans une période importante pour l’équipe, avec des courses comme le Tro Bro Leon et les manches de la Coupe de France, les 4 Jours de Dunkerque… autant de courses qui peuvent nous convenir car nous sommes des attaquants, des animateurs, et cela peut toujours tourner à notre avantage. »

Sélection Ronde van Drenthe