Jelle Vanendert, malgré sa longue expérience professionnelle, n’avait jamais connu une aussi longue période sans course. Mardi, il sera au départ de la Vuelta Burgos, une course difficile avec des adversaires de haut niveau. Mais l’ancien vainqueur d’étape sur le Tour de France (Plateau de Beille, 2011) est plus motivé que jamais pour en découdre sur les routes espagnoles. Une course qui lui servira de préparation pour les classiques ardennaises. Mais pas que…
Stage. « Dès que les mesures sanitaires l’ont permis, je suis parti deux semaines à Livigno, en Italie. Cela m’a permis de faire un bon bloc d’entrainement dans les montagnes. J’ai ensuite participé au stage à Welkenraedt avec l’équipe où nous avons vraiment bien travaillé. »
Burgos. « J’ai déjà fait cette course, pendant ma première année professionnelle, et je suis déjà passé plusieurs fois dans cette région avec la Vuelta. Cela dit, je ne connais pas très bien le Tour de Burgos. Je n’ai toutefois pas encore vraiment analysé le parcours à fond car j’attends souvent le dernier moment pour regarder le roadbook. Il y a deux belles arrivées au sommet. Je pense que la Vuelta Burgos sera en tout cas une très belle préparation pour la suite de la saison. »
Concurrence de haut niveau. « J’ai vu qu’il y avait une quinzaine d’équipes Worldtour au départ à Burgos mais je pense qu’avec la crise que nous avons connue, tous les coureurs, quel que soit leur niveau, sont très motivés et prêts à en découdre. Ca sera pareil sur toutes les courses. »
Après Burgos. « Les grands objectifs de ma saison sont bien sûr les classiques ardennaises mais le nouveau calendrier permet de se fixer d’autres grands rendez-vous. Je pense notamment au Tour de Wallonie dont le parcours pourrait vraiment me convenir. »
Classiques ardennaises. « Avec la refonte du calendrier international, on peut mieux se préparer aux classiques ardennaises qui sont, cette année, en fin de saison alors qu’elles apparaissent traditionnellement au programme du printemps. J’ai déjà entendu dire que les conditions climatiques seraient différentes des autres éditions, mais j’ai quand même déjà disputé Liège – Bastogne – Liège sous la neige ! Ca m’étonnerait donc fort que ce soit pire ».
