Ceriel Desal revient dans le peloton à l’occasion de Paris-Roubaix. Notre coureur a souffert d’une infection bactérienne et n’a plus couru depuis A Travers la Flandre. Il s’est bien préparé pour s’attaquer à l’Enfer du Nord où il se met comme objectif de prendre l’échappée matinale et d’aller le plus loin possible avec elle.
Ceriel Desal. « L’échappée matinale est toujours très intéressante dans des courses comme le GP de Denain et Paris-Roubaix. J’étais dans cette échappée à Denain, qui est le petit Paris-Roubaix, et nous avons réussi à aller au bout, ce qui est très rare. Je termine deuxième du sprint contre Jannik Steimle. Mon but sera donc de me battre pour prendre la bonne échappée à Paris-Roubaix, ce qui permet de gérer les secteurs pavés plus facilement que dans le peloton. J’ai disputé Paris-Roubaix pour la première fois en 2023 (120e). J’ai crevé une fois et j’ai chuté au km 136. A Roubaix, on peut très vite tout perdre sur ce genre de mésaventure. Mais on peut aussi reprendre sa place dans la course en essayant de remonter de groupe en groupe, en s’accrochant à la roue d’un favori qui a connu un problème. Tout est possible dans cette course. »
« J’ai été souffrant à A Travers la Flandre (107e). J’ai dû interrompre mon programme printanier et j’ai donc dû faire l’impasse sur le Tour des Flandres car une analyse sanguine a révélé une infection bactérienne, ce qui m’a valu un traitement antibiotique. Je suis donc resté prudent pour mettre toutes les chances de mon côté pour bien préparer Paris-Roubaix . C’est une course qui me convient très bien, surtout quand je vois mon comportement à Denain. J’ai un an de plus et je me sens plus fort qu’en 2023, j’ai le moteur pour prendre une échappée qui va loin. »
« Mon programme après Roubaix devrait être identique à celui de l’an dernier avec, notamment, le Tour de Belgique, Dunkerque, la Brussels Cycling Classic… Tout reste encore à préciser. »