Laurens Huys, entre côtes et cols

Laurens Huys a effectué un parcours très remarqué dans les récentes courses ardennaises, après une période de retrait en raison d’un test covid « faux positif ». Notre coureur avait lancé sa saison 2021 au GP La Marseillaise qu’il avait enchaîné avec le Tour des Alpes maritimes et du Var, les classiques de l’Ardèche et de la Drôme. Après sa courte interruption forcée, il est revenu au sein du peloton au début avril, à la Roue Tourangelle, et il a disputé le Tour de la Communauté de Valence en guise de préparation pour les Ardennaises où on l’a notamment vu animer la longue échappée de la “Doyenne” avec , notamment, son co-équipier Mathijs Paasschens. Il disputera en mai le Tour de Hongrie et évoluera dans les cols de l’Alpe Isère Tour.

Laurens Huys. « Je n’ai pas passé une bonne Flèche wallonne, les sensations n’étaient pas à 100 %. C’était peut-être la conséquence du voyage de retour de Valence. Mais, mon échappée dans Liège-Bastogne-Liège, c’était bien. J’ai été dans le groupe de tête pendant la majeure partie de la course, ce fut fantastique. La Doyenne est une course comme je les aime, on peut y adapter son tempo un peu quand on veut. Le groupe de tête a rapidement pris une dizaine de minutes d’avance sur le peloton, ce qui nous a permis d’un peu stabiliser notre allure. Mais quand le peloton s’est mis à rouler, nous avons décidé d’accélérer. J’avais personnellement gardé des forces pour la finale et l’enchaînement des plus grosses côtes, où j’ai été très actif. Je me sens actuellement très en forme et je suis prêt pour les courses du mois de mai: je disputerai le Tour de Hongrie et l’Alpe-Isère Tour, où je pourrai exprimer mon talent de grimpeur. J’ai beaucoup travaillé cela avec le coach de l’équipe, Christophe Prémont. Je me suis beaucoup entraîné dans des longues côtes et cela  m’a fait le plus grand bien. Je suis resté dans les Ardennes depuis le mois de mars, dans le gîte de notre partenaire Ardennes-étape, soit avec l’équipe, soit seul. Ca n’a pas encore payé en termes de résultats, certes, mais j’ai quand montré mon potentiel et mes progrès à Liège-Bastogne-Liège. »

« J’aime bien les côtes ardennaises mais j’aime aussi les cols. Je dois encore voir où je suis le plus fort. Je n’ai pas encore roulé dans les longs cols cette année et l’Alpe-Isère Tour sera un très bon test pour montrer de quoi je suis capable en montagne. »

Sélection pour le Tour de Hongrie