Tom Paquot (21) revient sur l’Ethias Tour de Wallonie, un an après sa première expérience dans la course où il avait porté le maillot de meilleur grimpeur avant de le perdre in extremis. Notre néopro est prête pour en découdre sur les routes wallonnes. Il a progressé depuis 2020 et se lance dans les 5 étapes avec confiance et motivation.
Tom Paquot. « Je m’étais classé 2e in extremis du classement des monts en 2020. Je n’ai pas de sentiment de revanche. Je me sens très motivé pour la course, qui est celle de la reprise. Le contexte est différent pour moi, je suis pro et j’ai le réel sentiment d’avoir bien progressé depuis l’an dernier. Je me suis très bien préparé et je suis très motivé. Je pense avoir bien presté dans la première partie de la saison, j’ai plus que 30 jours de course à mon actif, ce qui est assez conséquent. Mais je suis très content que l’équipe me fasse confiance et me sélectionne en course, je ne demande que ça! Le début de saison est toujours est certes toujours assez dur pour moi mais l’été est là et ça a toujours été ma période de prédilection. Et je sens, depuis le Tour de Slovénie, que j’ai fait un bond en avant. Je suis au début de ma carrière, certes, mais mon objectif est de passer un cap dès l’an prochain pour pouvoir avoir un rôle à jouer dans l’équipe. »
“J’ai fait un court break après le championnat de Belgique, je ne voulais pas couper trop longtemps. J’ai deux grosses semaines d’entraînement dans les Ardennes derrière moi et je me sens prêt pour l’Ethias Tour de Wallonie. La course sera d’un niveau très relevé avec 13 équipes du World Tour. Le parcours offre de nombreuses possibilités et notre équipe aura de belles cartes à jouer. Je serai très attentif à la première étape car le circuit local est tout près de chez moi. Je m’attends à un sprint dur, avec une longue dernière ligne droite avec un faux plat. La deuxième étape sera l’étape-reine avec plusieurs côte ardennaises comme, entre autres, La Redoute, Cornesse et le circuit local à Herve; ce sont mes routes d’entraînement et je sais que l’enchaînement sera dur. Le 3e jour entre Plombières et Erezée peut générer une finale avec un groupe de 50-60 coureurs au sprint. Le circuit local est dur, l’arrivée est en côte et demande un effort à bloc de 1:30 environ. La 4e étape sera pimentée par les deux passages du Petit Try dans le circuit local, je connais le circuit local, pas facile, pour avoir terminé 5e au GP Fauville. La dernière journée annonce un sprint à Quaregnon; le circuit local, dessiné sur des petites routes souvent en faux plat, fera mal. Je connais la région pour y avoir disputé un championnat de Wallonie chez les jeunes. Voilà qui annonce 5 très beaux jours de course.”