“Je ne veux rien lâcher”

Boris Vallée – Inside Bingoal-WB

Boris Vallée (26) a retrouvé les rangs de BingoalWB en 2020. Le coureur liégeois, médaillé d’or aux Jeux olympiques de la Jeunesse en 2010, a fait ses classes dans notre équipe de formation (Idemasport/Color Code – Biowanze) en 2012 et 2013 avant de devenir professionnel chez Lotto-Soudal (2014-2015). Il a ensuite évolué deux ans dans l’équipe française Fortuneo (2016-2017) et deux ans chez Wanty – Groupe Gobert (2018-2019). Notre sprinter a, à son palmarès, entre autres sa victoire au Tour of Taihu Lake en 2018, un succès d’étape du Tour de Wallonie (2016) et au GP Criquielion (2013), une 2e place au GP de Denain (2015). En 2020, Boris s’est classé 6e du GP Monseré (Bingoal Cycling Cup) et 36e de Kuurne-Brussel-Kuurne après un long baroud en tête. Boris a gardé la confiance qui l’animait en début de saison.

 

 

Premier vélo? « Mon premier vélo de course était un Giant que j’avais reçu de mon frère. »

Premier maillot? « Un bleu, du club Crabbe Chevigny. »

Première surprise? « Avoir rencontré Eddy Merckx sur une étape du Tour de France, quand j’étais gamin. »

Première déception? « Le fait de n’avoir pas pu participer au championnat de Belgique parce que j’étais dans un club flamand. »

 

 

 

S’il n’y avait pas eu le vélo? « J’aurais certainement joué au foot. J’aurais travaillé dans le domaine de la programmation. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Livres, jardin, ciné, nature, mer, montagne ? « Je suis plutôt BD, j’aime le cinéma, j’aime la montagne. »

Sushi, pasta… ? « Sushi maison ! »

 

 

 

 

 

Nous vivons une situation inédite… Inquiétude? Concentration? « J’ai directement mis une routine en place pour garder une bonne condition physique. Il a fallu faire abstraction de la compétition, travailler sur une autre logique d’entraînement. Un compétiteur sans compétition, un phénomène qui n’est pas facile à gérer. Nous avons la chance en Belgique de pouvoir continuer à rouler sur la route pendant le confinement et j’en ai profité pour faire un gros volume d’endurance. La quarantaine m’a aussi permis de passer du temps avec ma famille, de travailler dans la maison… Malgré cette période de confinement, j’ai gardé toute la confiance que j’avais au début de la saison. Mon entrée en matière a été réussie. J’ai hâte de retrouver la compétition. J’ai des atouts à jouer et je ne veux rien lâcher! » 

 

Boris en chiffres