Louka Matthys sort d’une très belle prestation au Tour des Abruzzes qu’il a terminé premier coureur belge, à la 14e place. Notre coureur, qui découvre le monde pro depuis le mois de janvier, est content de son évolution qu’il lie à son travail. Il va découvrir la Flèche wallonne et Liège-Bastogne-Liège, deux grandes classiques qui étaient encore rangées dans ses rêves au début de la saison.
Louka Matthys. « Je suis très content de ma prestation au Tour des Abruzzes, que je découvrais. Le parcours des étapes, très durs, me convenaient bien, surtout celui de la dernière journée entre Montorio al Vomano et L’Aquila qui s’est déroulée sur le parcours le plus dur que j’ai connu jusqu’ici. J’ai terminé à la 13e place, après ma 12e place dans la troisième étape, ce qui m’a procuré une 14e place au classement général où je suis le premier coureur belge. Je pense que j’aurais peut-être pu viser le top 10. L’essentielle, en découvrant ces grosses courses, est que je progresse, ce qui est très positif pour la suite. Je tiens aussi à remercier le gros travail de mon équipe dans les Abruzzes. »
Ardennaises. « Je vais découvrir les deux grandes classiques ardennaises, la Flèche wallonne et Liège-Bastogne-Liège. Le Flèche, c’est surtout le Mur de Huy, une affaire de spécialistes. J’essaierai de négocier cela au mieux. Pour Liège, l’idée, comme à la Flèche, de prendre l’échappée matinale pour, notamment, assurer la visibilité de l’équipe. »
Progression. « Je suis très content de mon évolution depuis mon passage chez les pros au début 2024. Mes deux stages d’équipe, l’hiver dernier, m’avaient déjà permis de faire un grand pas en avant. Depuis lors, je sens que je deviens de plus en plus régulier, je garde mon niveau dans les courses, par étapes notamment. Jadis, je connaissais souvent un « jour sans ». Je constate que je peux garder ma condition dans les épreuves de plusieurs jours, que ma récupération est donc bonne, ce qui est très positif. Je ne suis pas étonné outre mesure de mon évolution car je pense que c’est le fruit du gros travail que je livre. J’avoue ne pas encore connaître mes limites et je peux donc encore progresser. »
Sélection pour la Flèche wallonne