Mattijs Paasschens en est à sa 3e année au sein du peloton professionnel sous le maillot de Bingoal Pauwels Sauces WB. Depuis ses débuts, le jeune Néerlandais a déjà engrangé de bons résultats, comme sa victoire au classement général du Kreiz Breizh Elites en 2019 ou encore sa 6e place à Paris-Camembert, la même année. Le natif de Rotterdam se sent dans son élément lorsque la route s’élève. « J’aime les parcours accidentés », explique Mathijs. « J’apprécie les petites côtes, qui me conviennent bien, et j’aime aussi me battre dans une course difficile, où cela se joue à l’usure. »
Parallèlement à sa carrière cycliste vélo, Mattijs étudie les sciences du sport (bewegings- en sportwetenschappen) à la Katholiek Universiteit Leuven (KUL). « J’ai obtenu un statut de sportif professionnel, ce qui me permet d’avoir moins de cours mais également de pouvoir déplacer mes examens en fonction de mes entraînements ou des compétitions. J’arrive donc à combiner assez facilement mes études avec mon métier. » Métier qui l’a amené à développer sa connaissance des langues et, notamment, du français. « Je n’arrive pas toujours à faire des phrases correctes mais je parviens à maîtriser le jargon du vélo. J’avais jadis un cours de français dans mon école mais j’avoue que ce n’était pas ma matière favorite à l’époque. Mais je sens que le français m’est indispensable et qu’il s’améliore petit à petit au contact de mes co-équipiers et du staff de mon équipe. »
Depuis le début de la saison, qu’il a débutée au GP de la Marseillaise, Mathijs a déjà accumulé plusieurs jours de courses. « Après ma première course, j’ai connu quelques semaines sans compétition. Ce fut l’occasion de bien travailler à l’entraînement. Ces dernières semaines, par contre, j’ai pu enchainer quelques belles classiques, comme le Tour des Flandres ainsi que les classiques wallonnes ». Liège-Bastogne-Liège est ainsi une course qu’il apprécie particulièrement: il a intégré, le 25 avril dernier, l’échappée matinale pour la deuxième année consécutive. « J’ai, en effet, à nouveau pu me joindre à l’escapade matinale de la Doyenne, cette fois en compagnie de mon équipier Laurens Huys. Ce fut une belle journée à l’avant, tout le monde a bien collaboré et j’ai donc pu travailler pour Laurens en vue des ascensions finales de la course. J’ai dû toutefois lâcher prise dans l’ascension de la Redoute, mon travail accompli. »
Après le programme des classiques et quelques jours de repos, Mathijs a pris la direction du Portugal où il se remettra en jambes à la Classica da Arrabida (2/05) avant de prendre part au Tour d’Algarve (5-9/05). « C’est une course difficile que j’apprécie. Je pense que l’équipe peut espérer faire un beau parcours en Algarve, notamment avec notre Stan Aniolkowski, qui aura plusieurs opportunités. Nous aurons aussi des belles opportunités dans les étapes difficiles. »
L’avis de Jean-Denis Vandenbroucke (D.S.) « Nous sommes au Portugal avec une équipe très compétitive. Après Arrabida, nous évoluerons dans le très intéressant Tour d’Algarve. En cas d’arrivée massive, nous pourrons compter sur Stanislaw Aniolkowski, qui sort d’un très bon tour de Turquie. Pour les étapes plus accidentées, nous disposerons de plusieurs atouts comme Rémy Mertz, Jelle Vanendert et Mathijs Paasschens qui compte bien démontrer qu’il est proche de son meilleur niveau. »
Sélection pour la Classica da Arrabida + Tour d’Algarve