Cap sur les Ardennaises

Dimitri Peyskens a souffert pendant plusieurs semaines des conséquences de sa chute à la Coppi Bartali. Il a pris son mal en patience et il revient en forme. Il l’a montré à l’occasion du championnat de Belgique. Il met le cap avec ambition sur les Ardennaises.

La Slovaquie: « Le Tour de Slovaquie ne s’est pas très bien passé car je souffrais de la main droite à cause de ma chute. J’ai adapté ma position sur le vélo pour ne pas trop appuyer sur la main mais, dans cette position, j’ai vite eu mal au dos. Le dernier jour fut très pénible et si on m’avait dit que je serais dans la bonne échappée au championnat de Belgique trois jours plus tard, je ne l’aurais pas cru. »

Le championnat de Belgique. « Le national s’est donc mieux déroulé que je ne l’attendais. Je m’étais rendu la veille chez l’ostéo qui m’avait un peu remis en place et ça m’a beaucoup aidé pendant la course. C’était la première fois en trois semaines que je retrouvais des bonnes sensations sur le vélo. Pendant la course, Jelle Wallays a attaqué et j’ai pris sa roue. Je l’ai donc suivi et, quand je me suis retourné, j’ai vu qu’il y avait un trou. Très vite, le groupe de tête a eu 5 minutes d’avance. Plus on approchait de la fin, plus j’entendais dans l’oreillette qu’il n’y avait plus grand monde pour rouler derrière en tête du peloton. On a donc compris que la gagne se jouerai dans le groupe de tête. Dans le final, les jambes ont parlé et il y avait plus fort que moi ».

Classiques. « Les classiques, ça reste les classiques donc on y est toujours ambitieux. Mais il faut rester réaliste. Ce sont des courses difficiles avec un plateau impressionnant, même si le Giro et le Binck Bank se déroulent en même temps. Cette année, nous avons un bon leader en Jelle Vanendert qui a de l’expérience et qui peut nous guider et c’est un des grands atouts de l’équipe. ».