Notre équipe aborde l’Arctic race of Norway avec un effectif solide. Notre directeur sportif en Norvège, Olivier Kaisen, annonce les ambitions de nos coureurs et préfigure les quatre étapes aux profils variés.
Olivier Kaisen. « La première étape se termine sur un parcours assez technique et vallonné, on peut s’attendre à un sprint le deuxième jour, la troisième étape voit son arrivée au sommet d’une côte de quatre kilomètres. Le dernier volet se conclut sur un circuit final assez technique et vallonné. En résumé, nous avons deux étapes pour puncheurs, une davantage pour grimpeurs et une pour les sprinters. Nous avons élaboré notre équipe autour de la pièce maîtresse qu’est Arjen Livyns. J’espère que le Tour de Wallonie lui aura permis de passer un cap. Nous avons aussi des coureurs qui peuvent se montrer efficaces sur le parcours norvégien, je pense à Rémy Mertz, Dimitri Peyskens ou encore Luc Wirtgen et Sean De Bie, qui cherche encore la victoire cette saison. Nous avons donc plusieurs possibilités de briller à l’Arctic Race. Notre équipe comprend également notre jeune stagiaire Cériel Desal pour qui le but sera d’apprendre et d’essayer d’aider l’équipe au mieux, aux côtés de coureurs expérimentés comme De Bie et Peyskens. Pour Cériel, la course sera une belle découverte. Pour nous, ce sera une façon de le tester et de le voir évoluer dans une course par étapes, ce qui est plus facile à faire que dans une course d’un jour. »
Arjen Livyns. « Après le championnat de Belgique, j’ai participé à un stage en altitude à Livigno et j’ai ensuite disputé le Tour de Wallonie. Je me sentais bien au niveau des sensations sur les routes wallonnes, mais je n’ai pas vraiment été dans la course, étant souvent placé trop loin pour réagir. J’ai refait un bloc d’entraînement après le Tour de Wallonie et je me sens très en forme pour aborder l’Arctic Race. Je peux viser la 1re, la 3e et la 4e étape car les profils me convient parfaitement. J’aime bien quand ça frotte dans un final accidenté et ce sera le cas ces prochains jours. Les circuits locaux de ces étapes seront durs, avec même une arrivée au sommet le 3e jour. Dans une course de quatre étapes comme l’Arctic Race, il faut tout donner tous les jours. Je suis prêt à le faire et je prendrai toutes les opportunités. »