Le soigneur est un “multitâche”

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Inside Bingoal-WB – Eddy Torrekens

EDDY TORREKENS (Vidéo) est un membre incontournable du staff de Bingoal-WB où il officie en tant que soigneur depuis 2017. Le Carolo a été coureur professionnel entre 1996 et 1999 dans la formation belge Tönnisteiner. Eddy (50) s’est entre autres classé 10e du GP de Rennes (96), 12e du GP Scherens (97), 8e du Memorial Van Steenbergen, 5e du Circuit Franco-Belge (98), 7e du Tour du Limousin (99) … Quand la passion se conjugue avec la profession.

 

Qui est Eddy Torrekens ? « Je suis originaire de Couillet, près de Charleroi. J’ai fait des études pour devenir assureur mais ça ne me plaisait pas trop… »

 

 

 

Tu es depuis longtemps dans le vélo ? « Oui, j’ai toujours été coureur. Je suis du même village que Pino Cerami, Couillet. J’ai donc commencé à rouler dans son club de cyclos puis je suis passé chez les débutants en 1985. Je suis passé professionnel en 96 et je suis redescendu en amateurs en 2000. Je suis devenu directeur sportif au VC Storez-Ath, les racines de l’actuelle équipe Circus-Wanty. »

 

 

 

 

 

 

 

Tu es soigneur chez Bingoal-WB. « J’ai été soigneur pour l’équipe nationale des espoirs pendant 3 ans avant de partir chez Saxo-Tinkoff où je suis resté quatre ans. En 2015, je suis passé chez Cult Energy, une formation qui a malheureusement fait faillite. De là, je suis allé chez IAM et, quand IAM a arrêté, je suis venu chez Bingoal-WB. »

Des moments qui t’ont marqué depuis que tu es dans l’équipe? « Sans hésiter Paris-Roubaix 2018, une journée formidable avec l’échappée de Ludovic Robeet et du regretté Jimmy Duquennoy. Je garde aussi un grand souvenir de la victoire de Ludovic à la Coppi Bartali en 2019. Ce succès a été aussi un grand moment pour l’ensemble de l’équipe. »

Quelques mots sur l’équipe Bingoal Wallonie-Bruxelles aujourd’hui? « C’est difficile à dire car nous n’avons pas eu l’occasion de voir beaucoup de courses. Certains des premiers rendez-vous sont un peu mitigés… Nous attendions, il est vrai, des résultats dès l’ouverture des classiques. On a certes vu un bon Boris Vallée à Kuurne, Lionel Taminiaux au GP Samyn. Soyons patients, d’autant plus que tous les compteurs vont être remis à zéro si les compétitions reprennent après la crise. Ce qui est bien à mon sens, c’est que l’on voit l’équipe évoluer chaque année. L’ambiance est toujours restée très bonne entre le staff et les coureurs. »

 

En quoi consiste le travail du soigneur? « Le jour de la course, il faut se lever assez tôt pour tout préparer au niveau alimentation et diététique, pour le staff et pour les coureurs. Une fois dans le bus, on aide les coureurs à se préparer avant le départ, on masse une dernière fois. Quand la course est partie, les soigneurs prennent la direction des zones de ravitaillement pour distribuer des musettes aux coureurs. On coupe aussi le parcours à d’autres endroits pour ravitailler en bidons. Ensuite, direction l’arrivée en vitesse. La difficulté de cette partie du métier, c’est qu’il faut toujours arriver à des endroits donnés avant les coureurs; c’est toujours un peu la course dans la course. Quand les coureurs passent la ligne, on les accueille avec des boissons, une veste quand il fait froid… L’un d’entre nous accompagne le coureur qui doit monter sur le podium. Ensuite, retour au bus, on remballe tout et on part vers l’hôtel pour le massage des coureurs. Et, une fois qu’ils sont au lit et que tout est prêt pour la course du lendemain, on peut enfin souffler un peu autour d’un bon repas. Et le lendemain, c’est reparti pour un tour. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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